Nos coups de coeur !
Chaque année des centaines de livres sont édités. Pour vous aider à vous y retrouver et pour notre plaisir, nous lisons lisons lisons …..
Notre objectif : dénicher les livres qui pourront vous toucher, vous faire réfléchir voire rire.
Vous trouverez nos coups de coeur en romans adultes, BD et et jeunesse.
La Neige était sale
Frank est le fils de Lotte, tenancière de la maison close que fréquentent les forces d’occupation de cette ville moyenne d’Europe de l’Est jamais nommée, figée dans les pénuries, le froid et la sourde horreur des années de guerre. Il a 17 ans et les filles n’ont plus de secrets pour lui, puisqu’il a les pensionnaires de sa mère à disposition. Sans savoir ce qu’il cherche, Frank se laisse glisser sur la pente du banditisme, assassine, sans raison matérielle ni patriotique, un occupant particulièrement répugnant, vole et tue une vieille femme qu’il connaît depuis l’enfance, et plonge dans un avilissement que seule éclaire l’image idéalisée de Sissy, sa chaste voisine, éperdument amoureuse de lui. La déchéance volontaire peut-elle conduire à la rédemption ? C’est la question lancinante que soulève La neige était sale, le grand roman existentialiste de Georges Simenon, adapté avec brio par Jean-Luc Fromental et Bernard Yslaire.
A qui sont ces rayures ?
Zak le petit zèbre est bien ennuyé: il vient de tacher son costume à rayures! Direction la laverie pour le nettoyer. Mais un petit tigre a eu la même idée! Vite, Zak saute dans son costume à rayures encore trempé pour lui échapper. Tiens ? Ces rayures… sont-elles bien les siennes ?
A partir de 3,4 ans
« Une Belle grève de femmes, les Penn sardin, douarnenez, 1924 »
Douarnenez (Finistère), l’hiver 1924.
Dans les vingt conserveries de sardines, deux mille « filles d’usine » œuvrent nuit et jour, au gré des arrivages, à emboîter au plus vite ce poisson fragile. Elles sont là entre dix et quatorze heures d’affilée pour une paye minuscule versée par des industriels – dont même le ministre du Travail dit qu’ils sont « des brutes et des sauvages ».
Le 21 novembre, un patron refuse de recevoir des ouvrières exténuées. Les femmes de toutes les « fritures » descendent dans la rue. Le maire de la ville, un communiste, est à leurs côtés, et les marins-pêcheurs – leurs maris – aussi.
Bientôt, toute la France suit dans les journaux le détail de cette « grève de la misère » devenue un feuilleton national. La solidarité s’organise. Le patronat aussi. Des mercenaires armés arrivent de Paris.
Les Penn sardin auraient dû perdre ; la pauvreté leur commandait chaque jour de reprendre le travail. Après plus de six semaines à battre le pavé en sabots, elles ont pourtant gagné.
Récit d’une grève victorieuse
« Le top du top ! »
Pascaline et sa maman vont faire des courses au supermarché du grand chêne.
Sucettes à la limace, grillons-chips, vernis fluo pour les ailes, Pascaline veut tout, mais Maman dit non : trop sucré, trop gras, trop cher. À force de baver d’envie, la pipistrelle devient gluante et visqueuse et une mésange la prend pour une proie…
Au cours de son aventure, elle va découvrir que le top du top… c’est relatif.
« Mise à feu »
Nine et Gaspard vivent dans la maison de leur mère, l’Amazone.
Nouchka, leur pie, veille sur le trio.
La nuit du réveillon, un incendie ravage le paradis de l’enfance.
Le lendemain, le frère et la sœur se réveillent seuls chez leur oncle, l’inquiétant Lord.
Ils reçoivent tous les mois une lettre de l’Amazone qui leur dit préparer dans le Sud la nouvelle demeure qui les réunira bientôt.
Quel pacte d’amour et de rêve vont-ils nouer pour conjurer l’absence ?
Récit magique et cruel, féérie moderne, roman d’initiation et d’aventure, ode à la liberté, à l’adolescence, à la tendresse, aux amitiés qui sauvent, Mise à feu envoûte par son émotion, sa puissance d’évocation poétique et musicale.
« A Nos Humanités Révoltées »
« La nuit dans mon dos me pousse vers d’autres soleils.
Le sol ne donne plus de droit.
Je dois sauter devant. »
Des vécus pluriels, des présences et des mémoires qui gravitent autour des vers, des voix sororales et décoloniales : c’est ce que Kiyémis fait exister avec engagement dans une poésie vibrante et imagée qui dit ses inspirations et ses luttes. Ses poèmes, qui donnent à saisir la force des mots autant que celle des êtres, sont afroféministes et ils résonnent en dessinant des perspectives ouvertes.
Avec ce premier livre, Kiyémis revendique la nécessité de prendre la parole face aux systèmes d’oppression, de continuer d’écrire ce qui a trop souvent été tu et de faire entendre des luttes multiples, entremêlées, à l’intersection.