Nos coups de coeur !
Chaque année des centaines de livres sont édités. Pour vous aider à vous y retrouver et pour notre plaisir, nous lisons lisons lisons …..
Notre objectif : dénicher les livres qui pourront vous toucher, vous faire réfléchir voire rire.
Vous trouverez nos coups de coeur en romans adultes, BD et et jeunesse.
Le cri des femmes afghanes
Il existe « un cri du silence » comme il existe des silhouettes sans visage et des visages sans voix. Du monde libre qui est le nôtre, nous les imaginons invisibles et muettes sous la burqa, condamnées à la misogynie, recluses . Pourtant en Afghanistan, des femmes lisent et écrivent. Des vers. Des chants. De la poésie. Des mots qui ouvrent en elles, et autour d’elles, un espace de liberté où ce qui est interdit, tabou, bafoué, vient sourdre comme une source à la surface de la terre. Les langues se délient. Les corps parlent. L’âme trouve une voix. Et l’eau de leurs poèmes irrigue le monde d’une espérance que l’on n’attendait plus.
Oui, le courage des femmes dévoile ici son vrai visage.
Tu la retrouveras
Budapest, hiver 1944-1945. Deux fillettes, Sheindel et Izeta, l’une juive, l’autre tzigane, ont trouvé refuge dans le zoo en ruine où errent des animaux affamés. Débrouillardes et vives, toujours en alerte, elles se donnent pour mission d’organiser la fuite des girafes, zèbres et autres résidents du zoo, hors de la ville tenue par les nazis et encerclée par l’Armée rouge. Longtemps après la fin de la guerre, Sheindel revient à Budapest, et entame une longue quête à la recherche de son amie. En 1995, à Sarajevo, elle poursuit toujours l’ombre d’Izeta…
Malgré les décors d’apocalypse, le nouveau roman de Jean Hatzfeld est à la fois émouvant et plein de vie. L’amitié des deux fillettes, cimentée par leurs relations avec des animaux de toutes sortes, donne au lecteur le sentiment de pénétrer un mystère joyeux.
Fruits de la Colère
On fait quoi de toute cette colère pour qu’elle ne nous bouffe pas ?
La colère n’est pas toujours acceptée par celles.ceux qui la ressentent et celles.ceux qui la reçoivent. Pourtant, s’il y a un sentiment universel, c’est bien celui-ci. Dans nos sociétés patriarcales, elle est d’autant plus étouffée et silenciée lorsqu’elle concerne les personnes minorisées. On les culpabilise, on les pousse à l’intérioriser et à la faire taire. Pour ouvrir le débat et aider chacun.e à reprendre le contrôle de sa colère, à se la réapproprier, plusieurs autrices prennent la plume pour livrer des textes intimes et prenants. Sous la direction de Pauline Harmange et accompagnées des poèmes de Kiyémis, Lucile Bellan, Douce Dibondo, Daria Marx et Fatima Ouassak, laissent s’exprimer leurs colères à travers leurs prismes intimes. Naviguant entre le témoignage et l’essai, cet ouvrage pluriel est là pour donner la place qu’elle mérite à cette émotion.
Qui est ce Schtroumpf ?
Un schtroumpf qui ne parle pas le schtroumpf, qui a schtroumpfé la mémoire et qu’aucun schtroumpf ne schtroumpfe. C’est le début d’une aventure schtroumpfante ! Pour schtroumpfer qui est ce schtroumpf, nos valeureux schtroumpfs devront schtroumpfer de nombreux dangers et autres schtroumpferies… Si vous n’avez rien schtroumpé à ce schtroumpf, schtroumpfez ce livre ! Tout est bien schtroumpfé dedans.
Le souffle du Puma
« Même avec ses joues sales et ses vêtements déguenillés, Poma est remarquable de beauté. Si belle que les soldats de l’empire inca l’ont vite repérée. Ils l’ont emmenée de force à l’alcclahuasi où d’autres adolescentes, arrachées à leur famille, vivent recluses. Poma, la sauvageonne, la fille du puma, est désormais une vierge du Soleil, une Élue promise aux dieux. On dit que l’empereur prépare une offrande au grand esprit de la montagne… C’est donc cela, le sort d’une Élue ? Poma s’y refuse de tout son être. Mais qui est assez fort pour s’opposer à Sapa Inca ? »
Les Brisants
Marion a depuis longtemps trouvé refuge dans la peinture, elle est restauratrice de tableaux. Quand elle enlève, couche après couche, les vieux vernis et les repeints, la jeune femme se soustrait pour un temps à sa mère, dont elle est restée captive, dont elle ne peut s’éloigner depuis que le malheur les a frappées. Au quotidien, celle-ci a besoin d’elle, la prend à témoin et lui parle de Léonard, ce fils chéri, disparu sans laisser de traces à l’âge de treize ans pendant une colonie de vacances, ce frère dont Marion n’a guère d’autres souvenirs que ceux ressassés par sa mère.
L’arrivée d’une toile de maître, dans son atelier en banlieue parisienne, la perturbe soudain : elle a l’impression d’y retrouver quelque chose de Léo, celui qu’elle a oublié. Elle découvre incidemment qu’elle ne peut se fier à sa mère qui a recouvert d’une parole irrationnelle la mémoire de Léo… Marion est bien décidée à plonger dans le monde qu’elle lui a toujours interdit : un coin du Finistère Nord, l’île de Batz, où s’est jouée toute la tragédie. Quand elle y fait la rencontre de Paul, biologiste marin, spécialiste des algues brunes, elle ne sait pas encore que l’île pourrait être le lieu de son émancipation.